Formations sanitaires et sociales en Ile-de France: enjeux et perspectives
15/09/2016
En Ile-de-France près de 500 000 personnes occupent des postes dans le domaine sanitaire et social. Il s’agit d’emplois publics et privés non-délocalisables, essentiels à la qualité du système de santé. Dans un contexte de vieillissement de la population, d’accroissement des maladies chroniques et de baisse de la démographie médicale, l’offre de soins va être profondément modifiée, notamment avec le développement de la médecine ambulatoire.
Aussi, le Ceser demande au Conseil régional un investissement fort et durable en faveur des formations sanitaires et sociales afin d’anticiper les changements en cours et à venir et de préparer l’adaptation des métiers.Il préconise notamment de :
- Créer une instance unique de pilotage réunissant les 3 décideurs régionaux : Conseil régional, Agence régionale de santé (ARS) et Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) pour assurer la coordination des politiques publiques dans le domaine des formations sanitaires et sociales.
- Structurer l’offre de formation et favoriser la coopération entre les établissements. Compte tenu de l’éclatement de l’offre et du nouveau cadrage territorial (Groupements hospitaliers de territoire), le Ceser incite la Région à travailler à la réorganisation des centres de formation franciliens.
- Mieux faire connaître les formations et les métiers du secteur sanitaire et social et faire évoluer les modalités d’entrée. Le Ceser propose de développer davantage, dès le secondaire, l’information et l’orientation vers les métiers sanitaires et sociaux. Par ailleurs, il considère que les modalités d’entrée dans ces formations doivent être simplifiées et harmonisées.
- Mener des actions régionales ciblées sur 4 formations. Le Ceser formule des préconisations concernant les formations des aides-soignant-e-s, des infirmier-e-s, des masseurs-kinésithérapeutes et des assistant-e-s de service social.
- Amplifier l’engagement et l’investissement en faveur de ces formations permettra de garantir le niveau d’emploi de ce secteur et la qualité du système sanitaire et social francilien. La Région ne peut porter seule la politique d’investissement dans ces établissements mais elle se doit d’être moteur en la matière.